The Issue Of Love

The issue of love
photo Jérôme Prébois

Guillaume de Chassy, piano

Christophe Marguet, batterie

Andy Sheppard, saxophones

Musique et conception artistique par Guillaume de Chassy et Christophe Marguet

Poèmes anglais et français du XVIIe siècle à nos jours, lus et pré-enregistrés par Delphine Lanson et Lambert Wilson dans les deux langues. Montage-assemblage des voix selon une écriture Polyphonique-Radiophonique, pour une diffusion sur scène.

Création 2020

Après avoir suivi les traces de William Shakespeare (Shakespeare Songs, 2015) puis de Marlene Dietrich (Letters to Marlene, 2018) Christophe Marguet et Guillaume de Chassy bouclent leur trilogie en imaginant une conversation entre poètes Anglais et Français autour de la Question Amoureuse (The Issue of Love).

Des deux côtés de la Manche, Marlowe, Keats, Byron, Ronsard, Hugo, Baudelaire et biend’autres se sont illustrés sur ce thème universel et inépuisable. Incarné dans les deux langues par les voix enregistrées d’une femme et d’un homme, le dialogue poétique engendrera la musique du duo Marguet-de Chassy et de leur invité britannique Andy Sheppard.

Ecriture musicale et improvisations surgiront de la musique des mots, portées par trois musiciens en totale osmose après 7 années de collaboration, deux albums et des dizaines de concerts.

Ironiquement, La Question Amoureuse, est aussi celle des liens qui unissent les démocraties dans notre monde agité. A l’heure où le Royaume Uni semble décidé, pour de troubles raisons, à quitter l’Union Européenne, Sheppard, Marguet et de Chassy, démocrates et pro-européens convaincus, jettent une passerelle fraternelle au dessus du Channel.

Guillaume de Chassy

Pianiste et compositeur de formation classique, improvisateur autodidacte, Guillaume de Chassy a délaissé une carrière d’ingénieur pour se consacrer à la musique.

Il est aujourd’hui considéré comme l’un des musiciens majeurs de la scène Jazz française.

Sobriété et ferveur dans l’expression, profondeur du son et révérence à la mélodie sont ses points cardinaux, les clés d’un univers poétique et singulier.

Guillaume de Chassy a joué ou enregistré de part et d’autre de l’Atlantique avec des personnalités

du Jazz américain et européen comme Paul Motian, Andy Sheppard, Mark Murphy, Enrico Rava, Paolo Fresu, André Minvielle, Christophe Marguet, David Linx, Emile Parisien, Stéphane Kerecki etc.

Ses affinités profondes avec la musique classique l’ont porté à collaborer avec la pianiste Brigitte Engerer, avec les chanteurs lyriques Natalie Dessay, Laurent Naouri et Karen Vourc’h et avec le chef de choeur Joël Suhubiette. Régulièrement saluée par la presse, sa discographie est le reflet d’une personnalité qui échappe aux classifications et d’une créativité sans cesse en éveil.

Y figurent notamment son 1er concerto pour piano et orchestre, Traversées et sa cantate Lunes pour choeur mixte piano et percussions, ainsi que des incursions chez les compositeurs classiques comme Eisler, Prokofiev et Mompou.

Curieux de toute forme artistique, Guillaume de Chassy travaille dans le monde entier sur des

projets alliant texte, images et musique, notamment avec les comédiennes Kristin Scott Thomas (avec laquelle il a enregistré l’album Shakespeare Songs), Vanessa Redgrave et Katja Riemann. Titulaire du CA de jazz, Guillaume de Chassy dirige le département jazz du Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours.

Andy Sheppard

Né le 20 janvier 1957 à Warminster, Wiltshire (Angleterre), est un saxophoniste et compositeur de jazz britannique.

Biographie

À 19 ans, à la fin des années 1970, il se fait connaître avec Sphere, un groupe de Salisbury, dans lequel il joue seulement trois semaines après avoir essayé le saxophone. Il se produit dans des bars et des clubs en Grande-Bretagne et en Europe, et apparaît au côté du pianiste Keith Tippett.

Toujours membre de Sphere, Sheppard s’installe à Paris et travaille avec les groupes Lumière et Urban Sax.

Il retourne en Grande-Bretagne au milieu des années 1980 et publie son premier album solo, où figurent Randy Brecker et Steve Swallow, qui en est le producteur. Cet album reçoit en 1987 le British Jazz Award dans la catégorie « nouveau talent », suivi en 1988 par le même prix dans la catégorie « meilleur instrumentiste ». En 1987, il rejoint le Living Time Orchestra de George Russell et tourne avec Gil Evans.

Second album solo, Introductions In The Dark, sort en 1989, et se distingue à nouveau aux British Jazz Awards dans les catégories « meilleur album » et « meilleur instrumentiste ». Andy Sheppard fait l’objet de deux documentaires pour la BBC et pour HTV (en). Sheppard forme son premier big band, Soft On The Inside Band, en 1990 pour un album homonyme. L’orchestre comprend le batteur Han Bennink, le trompettiste Claude Deppa (en) et le tromboniste Gary Valente (en). Le groupe se renomme In Co-Motion, avec l’arrivée de Steve Lodder (en) aux claviers et Sylvan Richardson (en) à la basse, avec un album en 1991. Ensuite Sheppard signe avec Blue Note Records pour Rhythm Method sorti en 1993. In Co-Motion s’agrandit et devient Big Co-Motion, et enregistre un album en public, Delivery Suite, au Ronnie Scott’s de Londres, édité par Blue Note en 1994. Revenu en Grande-Bretagne, Andy Sheppard enregistre deux disques sous son nom, le premier en 1987 avec Randy Brecker et Dave Buxton, le deuxième, Introductions in the Dark en 1989.

En 2011 il forme le Trio Libero avec le bassiste Michel Benita et le batteur Sebastian Rochford (en).

En 2012, il organise une assemblée de saxophonistes, avec plus de 250 participants, il fait 2 concerts en Suisse, parmi les musiciens on peut retrouver Valentin Voirol, Julien Later et Gerard Fleu !

Andy Sheppard est depuis 1988 un membre des différents orchestres de Carla Bley, avec plusieurs disques, en big band : Fleur Carnivore (1988), The Very Big Carla Bley Band (1990), Big Band Theory (1993) The Carla Bley Big Band Goes to Church (Watt, 1996) Appearing Nightly (Watt, 2006), ou en formation plus réduite : Songs with Legs (Watt, 1994) , 4 x 4 (Watt, 1999), Looking for America (Watt, 2002) , The Lost Chords (Watt, 2003) et The Lost Chords find Paolo Fresu (Watt, 2007)

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